dimanche 30 août 2015

LES NOIRS ONT-ILS ETE MAUDITS PAR DIEU ?





La malédiction dite de Cham (ou mythe chamitique) est dérivée de l'histoire biblique de Noé (Genèse 9:21-27), et a formée le noyau du système de croyances raciales parmi les Juifs au cours des siècles avant l'époque de Jésus. Même si les personnages de la Genèse ne portent pas d'identité raciale, les rabbins talmudiques constituèrent une nouvelle version de l'épisode de Noé, où Dieu maudit la descendance de Cham, fils de Noé à la peau noire. Ces Juifs disposent en outre que Cham (le maudit) est le père de la race noire! La raison pour laquelle les Juifs créèrent ce mythe extrêmement raciste fut d'ordre économique. Les commerçants juifs du Moyen Age dominèrent les débuts du commerce des esclaves, et ne firent pas d'abord pas de distinctions entre leurs victimes sur des bases raciales. Au fil du temps, la compétence, l'intelligence et la force des Africains furent considérés comme plus négociables que les capacités de tous les autres, et une prime fut mise sur leur vente. Nous le voyons aujourd'hui dans le sport. Lorsqu'ils cherchent leurs nouvelles vedettes, de Basketball universitaire, de football, de Base-ball les recruteurs parcourent les quartiers noirs, et non les banlieues blanches. Les anciens rabbins, appréciant les avantages financiers de la traite négrière, déformèrent l'histoire originale de Noé pour justifier la nouvelle orientation raciales de la "malédiction" africaine sanctifiant ainsi le commerce afro-centré des esclaves. 


Répandu partout comme prophétie divine par les marchands d'esclaves juifs et leurs bénéficiaires dans le clergé, l'esclavage fut finalement universellement considéré comme le sort des Noirs africains. À travers le millénaire la malédiction dite de Cham fut facilement adoptée par toutes les grandes religions et fut utilisée à profusion lorsque les circonstances exigeaient l'affirmation agressive de la suprématie blanche.


Source: The Secret Relationship Between Blacks and Jews: How Jews Gained Control of the Black American Economy, Volume 2 (2010).

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